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HORS-LES-MURS: CHRISTIAN GONZENBACH

© Christian Gonzenbach

© Christian Gonzenbach

Christian Gonzenbach
Wo deine Füsse stehen…
Kunsthalle Arbon
19.08.18 - 23.00.18

Pour ses vingt-cinq ans, la Kunsthalle Arbon organise une exposition collective autour du thème de l'espace. Christian Gonzenbach y présente "Museum der Menschheit" (Musée de l“humanité), un ensemble de sculptures installées sur un tableau noir. Ces sculptures sont des moulages de tout horizon des traces de l'humanité: objets culturels, religieux, décoratifs, utiles, etc. Tous sont réalisés dans un mélange de plâtre et de marbre cuits à 1200°C. Ce mélange se transforme en chaux vive, matière très réactive, qui s'associe avec le gaz carbonique ambiant, gonfle, puis tombe en poussière. Les sculptures disparaissent au cours du temps, se diluant dans l'espace et deviennent informes, poudre de craie blanche traçant des constellations sur le tableau noir.

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Cosmos
Palais de Rumine
Lausanne
02.05.18 - 06.01.19

La Basilique Céleste est une oeuvre créée en écho à la grande exposition COSMOS, qui réunit les quatre musées du Palais de Rumine à Lausanne.

Suspendu dans l'Atrium du Palais, La Basilique Céleste fait contrepoids au massif du bâtiment. Sa structure flotte légère sous la verrière, formant un dessin, une maquette virtuelle, un reflet du Palais, une mise en abyme de l'édifice, irréelle et pourtant déformée par sa propre gravité, insignifiante.

Par sa présence fantomatique, l’œuvre questionne toutes ces constructions majestueuses, ces pierres, ces palais, dont elle reproduit le schéma tout en inversant les codes de logique constructive. Conçu selon un plan classique symétrique avec abside et ordonnée, cette basilique n'est que dessin dans le vide, délimitant un espace inatteignable. Inversé, il se courbe selon la gravité, à l'opposé de ses modèles construits pour s'élever. C'est un temple, un plais, une serre, une termitière, une cathédrale, une centrale nucléaire. On découvre sa structure, d'abord par en-dessous, comme une stalagmite dans une grotte. Le regard traverse l’œuvre et se perd dans son tricot céleste et finalement se rattrape aux cordes.

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