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Née en 1959 à Evilard (Suisse), Valérie Favre poursuit initialement une carrière d’actrice au théâtre et au cinéma avant de se lancer dans la peinture. Devenue par la suite une des artistes les plus en vue des années 1990, l’artiste neuchâteloise alors établie à Paris, quitte la France pour rejoindre la scène artistique berlinoise et devient notamment professeure à l’Akademie der Künste de Berlin (UdK).
Adepte d’une figuration libre, l’artiste ouvre de nouvelles perspectives narratives et conceptuelles dans son travail. Intéressée par les rapports entre la fiction et la réalité, le jeu et la vie, la domination et l’impuissance ; les contraires, la résistance et l’inquiétude sont autant d’éléments constitutifs de la pensée de Valérie Favre. À travers son regard pictural s’invitent divers protagonistes présentés dans des espaces dessinés et assemblés par montage. À ce travail expérimental s’ajoute des éléments puisés de l’histoire de l’art (allégories, symboles, etc.), ainsi que des références cinématographiques, formant un réseau complexe de références. Saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations : le spectateur est invité à plonger dans l’espace pictural comme dans un récit qui se joue à l’infini. (1) Par ailleurs, Valérie Favre organise l’espace de son image, comme dans de grands tableaux de théâtre, l’artiste plaçant les scènes de ses dessins dans des cadres. Et de la même manière que ses peintures, ses dessins sont organisés en séries exécutées sur plusieurs années. (2)
En 2015, l’exposition monographique « Valérie Favre, la première nuit du monde » au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg ainsi que celle organisée à la Kunsthalle van der Heydt à Wuppertal en 2016, consacrent véritablement son œuvre, soulignant son importance au sein de la création actuelle. En 2017, une exposition personnelle lui est vouée au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (MAHN) et en 2018, la Neue Gladbeck Galerie lui consacre une exposition personnelle intitulée « Le désir d’éternité, un arrangement ». En 2019, Valérie Favre prend part à une exposition collective au Deutscher Bundestag célébrant les 100 ans de droit de vote aux femmes allemandes et prendra part à Bergen Assembly, la triennale de Bergen en Norvège.
Valérie Favre a dès les années 1990 bénéficiée de plusieurs expositions solos et collectives d’envergure, telles que : « La Reine Malerei », Kunsthaus de Dresde (1998) ; « Operette », Kunstverein Ulm (2008) ; « Visions », exposé au Kunstmuseum de Lucerne, ainsi qu’au Carré d’Art – Musée d’Art Contemporain de Nîmes (2009) ; « Art Kabinett », Art Basel Miami Beach, Miami (2011) ; « Selbstmord / Suicide », Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (2013) ; « Valérie Favre », Musée d’art et d’histoire, Neuchâtel (2017), « 100 Jahre Frauenwahlrecht, 19+1 Künstlerinnen », Deutscher Bundestag, Berlin (2019), « Actually, the Dead are not Dead », Bergen Assembly, Norway (2019), «Actually, the Dead are not Dead»,Württembergischer Kunstverein, Stuttgart (2020), «How to survive», Sprengel Museum, Hannover, (2020), «Valery / Plattform I / Exil», Galerie Pankow, Berlin (2020).
(1) Site internet du Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (MAHN), exposition Valérie Favre: https://www.mahn.ch/expo-valerie-favre
(2) Fühlbrugge Heike et al. : Valérie Favre – La première nuit du monde, Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, ed. Musées de Strasbourg, Gand (Belgique), 2015.
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Born in Evilard (CH) in 1959, Valérie Favre initially pursued a career as an actress in theatre and film before devoting herself to painting. She went on to become one of the most prominent artists of the 1990s, It was during this period that she left France to join the Berlin art scene, where she became a professor at Berlin's Akademie der Künste (UdK).
An adept of free figuration, the artist opens up new narrative and conceptual perspectives in her work. Interested in the relationship between fiction and reality, play and life, domination and powerlessness; opposites, resistance and anxiety are all constituent elements of Valérie Favre's thinking. Through her pictorial gaze, various protagonists are presented in spaces drawn and assembled by montage. This experimental work is accompanied by elements drawn from the history of art (allegories, symbols, etc.), as well as cinematographic references, forming a complex network of references. Acrobats, imaginary creatures, ghosts, mysterious symbols symbols, self-portraits and quotations: the viewer is invited to plunge into the pictorial space a narrative that plays itself out ad infinitum. Valérie Favre organises the space of her image, as in large-scale theatrical. The artist places the scenes of her drawings in frames. In the same way as her paintings, her drawings are organised into series executed over several years.
In 2015, the monographic exhibition "Valérie Favre, la première nuit du monde" at the Musée d'art moderne et contemporain in Strasbourg, and the exhibition organised at the Kunsthalle van der Heydt in Wuppertal in 2016, truly established her work, underlining its importance in contemporary art. In 2017, a solo exhibition was devoted to her at the Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel (MAHN), and in 2018, the Neue Gladbeck Galerie devoted a solo exhibition to her entitled "Le désir d'éternité, un arrangement". In 2019, Valérie Favre took part in a group exhibition at the Deutscher Bundestag celebrating 100 years of voting rights for German women, and took part in Bergen Assembly, the Bergen triennial in Norway. In 2020, the artist has participated in two major exhibitions at the Württembergischer Kunstverein in Stuttgart (2020) and the Sprengel Museum in Hannover (2020). Valérie Favre has had numerous solo and group exhibitions and group exhibitions since the 90s, such as: "La Reine Malerei", Kunsthaus Dresden (1998) ; "Operette", Kunstverein Ulm (2008) ; "Visions", exhibited at the Kunstmuseum Lucerne, as well as at the Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain de Nîmes (2009) ; "Art Kabinett", Art Basel Miami Beach, Miami (2011); "Selbstmord / Suicide", Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (2013); "Valérie Favre", Musée d'art et d'histoire, Neuchâtel (2017); "100 Jahre Frauenwahlrecht, 19+1 Künstlerinnen", Deutscher Bundestag, Berlin (2019) ; "Actually, the Dead are not Dead", Bergen Assembly, Norway (2019) ; "Actually, the Dead are not Dead", Württembergischer Kunstverein, Stuttgart (2020) ; "How to survive", Sprengel Museum, Hannover, (2020) ; "Valery / Plattform I / Exil", Galerie Pankow, Berlin (2020) ; "Le martyre de la main gauche", Kulturhaus Helferei, Zurich (2021) ; "Bateaux des poètes", Peter Kilchmann Galerie, Zurich (2021).
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