Galerie C
Neuchâtel
Paris
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Tiziano Foucault-Gini

 

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Né en 1996 au Mans (France), d’une mère italienne et d’un père français, Tiziano Foucault-Gini intègre initialement l’école des Beaux-Arts du Mans où il obtient un DNAP en 2017. Par la suite, il étudie à l’académie des Beaux-Arts de Brera à Milan. En 2020, choisi par l’artiste français JR, il intègre sa première promotion à l’école Kourtrajmé, qui s’achèvera par l’exposition collective au Palais de Tokyo «Jusqu’ici tout va bien». L’année suivante, il est admis aux Beaux-Arts de Paris et se voit récompensé du prix du dessin contemporain. Il vit et travaille actuellement à Montreuil en France.

«Je dessine depuis que je ne m’en souviens pas».* Dans une enfance pleine de colère, le dessin a été pour Tiziano Foucault-Gini un exutoire et lui a permis de se construire. Il exerce sans concession dans une idée permanente de dépassement de soi, comme la boxe, longtemps pratiqué par l’artiste, qui résonne avec la façon dont il travaille. Quand il dessine, il lutte, contre soi-même et ses limites.

Arrivé à Paris en 2020, au pic des soulèvements qui ont touché la France, l’artiste a été saisi par ces contestations. Il s’en sert depuis comme énergie motrice dans son travail. Mais celui-ci ne se limite pas à la représentation des mouvements sociaux : il prend corps sous différentes formes. Il collecte, dans une frénésie poétique, et accumule un nombre important d’archives, de fragments d’images, qu’il présente sous forme d’atlas et qui lui permet de créer de nouveaux récits ou de mettre en lumière la survivance de certains motifs.

Techniquement, Tiziano Foucault-Gini utilise essentiellement du graphite, un matériau pauvre,abrupt et primaire, au service du vrai comme il aime à le rappeler. De cette économie de moyens surgit un défi pour la main de l’artiste, celui de tenter de redonner aux images leur «aura».*

Tiziano Foucault-Gini a dès le début de sa jeune carrière bénéficié de plusieurs expositions dans des institutions et galeries telles que : «Jusqu’ici tout va bien», Palais de Tokyo (2020), «Daily Cat Essen», Ruttkowski68 (2021), «Prométhée» Galerie Sator (2023), «Nos découvertes 2023» Galerie du jour Agnès b (2023). Il a participé à plusieurs foires d’art contemporain : «DDessin», Salon du dessin contemporain (2020, 2021), «Drawing Now», Galerie Sator (2022), «A drawing for Morocco», Paris international 9ème édition (2023).

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Born in 1996 in Le Mans (France), to an Italian mother and a French father, Tiziano Foucault-Gini initially attended the École des Beaux-Arts du Mans, where he obtained a DNAP in 2017. He then studied at the Brera Academy of Fine Arts in Milan. In 2020, chosen by French artist JR, he joined his first class at the Kourtrajmé school, which culminated in the group exhibition "Jusqu'ici tout va bien" at the Palais de Tokyo. The following year, he was admitted to the Beaux-Arts de Paris, where he was awarded the Prix du Dessin Contemporain. He currently lives and works in Montreuil, France.

"I've been drawing since I can't remember," says Tiziano Foucault-Gini, whose childhood was full of anger, and for whom drawing was an outlet and a means of self-development. His uncompromising approach to his work is based on a constant desire to surpass himself, in the same way that boxing, long practised by the artist, resonates with the way he works. When he draws, he fights against himself and his limits.

Arriving in Paris in 2020, at the height of the uprisings in France, the artist was seized by these protests. Since then, he has used them as a driving force in his work. But his work is not confined to representing social movements: it takes shape in a variety of forms. In a poetic frenzy, he collects and accumulates a large number of archives and fragments of images, which he presents in the form of an atlas, enabling him to create new narratives or highlight the survival of certain motifs.

Technically, Tiziano Foucault-Gini uses mainly graphite, a poor, abrupt and primary material, at the service of the real, as he likes to call it. From this economy of means arises a challenge for the artist's hand, that of trying to give back to the images their "aura".*

Tiziano Foucault-Gini has from the start of his young career benefited from several exhibitions in institutions and galleries such as: "Jusqu'ici tout va bien", Palais de Tokyo (2020), "Daily Cat Essen", Ruttkowski68 (2021), "Prométhée" Galerie Sator (2023), "Nos découvertes 2023" Galerie du jour Agnès b (2023). He has taken part in several contemporary art fairs: "DDessin", Salon du dessin contemporain (2020, 2021), "Drawing Now", Galerie Sator (2022), "A drawing for Morocco", Paris international 9th edition (2023).

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