Né en 1975 à Genève, Christian Gonzenbach vit et travaille à Genève.
Après des études de biologie, il poursuit une formation à la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD), durant laquelle il effectue une résidence au Japon. Il termine un Master au Chelsea College of Art and Design à Londres en 2005. Depuis 2001, parallèlement à son activité de plasticien, Christian Gonzenbach enseigne à la HEAD.
Le travail de Christian Gonzenbach se caractérise par sa capacité à faire surgir des formes inédites : détournant l’objet de son état primaire, il insuffle une dimension nouvelle à ce dernier tout en conservant ses qualités intrinsèques. Expérimental, le travail de l’artiste explore avec ingéniosité des matérialités incongrues :
« Partant de ses compétences de céramiste, il tend à créer des formes par l’empreinte, plus ou moins altérée, d’autres. En résulte des témoignages d’une époque, disons la nôtre, qu’il nous appartient de déchiffrer.(1)»
« En prenant ses sujets à rebours, en se plaisant à les définir en creux, Christian Gonzenbach surprend le spectateur par la sensation de familiarité qui émane de ses œuvres, troublante car à peine perçue que sitôt contredite par des déplacements d’ordres divers : matériaux, échelles, inversions. » (2)
« Les matériaux s’articulent de manière alchimique, la fonte de métal (aluminium, plomb, étain), le charbon, le ciment, le polystyrène, le soufre, le plâtre. Les pièces de Christian Gonzenbach dialoguent avec l’espace, essayant comme nous de trouver leur place entre trop et pas assez. » (3)
Récompensé par différentes distinctions (Bourse Berthoud, Bourse Lissignol, Prix Irène Reymond, Swiss Artist in Lab), le travail de Christian Gonzenbach a été exposé au sein de nombreuses institutions : « Christian Gonzenbach, petite rétrospective », Musée des beaux-arts Le Locle (2006) ; Abbatiale de Bellelay (2009) ; « C’est la vie! Vanités de Caravage à Damien Hirst », Musée Maillol, Paris (2010) ; « Oligoneoptera », Museo Cantonale d’Arte Lugano (2011) ; « Occam’s Razor », Ferme-Asile Sion (2012) ; « La Jeunesse est un art », Aargauerkunsthaus, Aarau (2012) ; « Blow Flies », Photoforum Pasquart (2013) ; « Bulbfiction », Centre d’art contemporain, Yverdon (2013) ; « Fire It Up! », Dienstgebäude, Zurich (2013) ; « Experimenta 13 », Bâle (2013) ; « A contrario », Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds (2013-2014) ; « Art Môtiers 2015 », Môtiers (2015) ; « Making things », Kunsthalle Arbon (2016) ; « La chute de Rome », Château de Gruyères (2016) ; « Fuego », Musée de l’Ariana (2017) ; « Metamorfosi », Museo d’Arte Mendrisio (2017) ; « Cosmos », Palais de Rumine (2018) ; « Museum des Menschheit », Kunsthalle Arbon (2018) ; « Extraordinaire! », MUDAC, Musée cantonal de design et d’arts appliqués contemporains, Lausanne (2020) ; « Lebensformen », KIT, Karlsruher Institute für Technologie (2020) ; « Wild water », Museum d’Histoire naturelle de Neuchâtel ; « La sculpture suisse depuis 1945 », Arguer Kunsthaus, Aarau (2021) ; « Goodbye », Art Môtiers (2021) ; « Toucher terre », Fondation Villa Datris (2022) ; « Melting Pot ou comment changer du plomb en or », Centre d’art contemporain Yverdon (2022) ; « Mutations textiles et céramiques », La Ferme des Tilleuls (2022) ; « L’art de la préfabrication : une culture locale », Pavillon Sicli, Genève (2022).
Plus d’informations : http://www.gonzenbach.net/fr/news/
(1) Jérémie Gindre, Fossiles d’hier et d’aujourd’hui, in: «Christian Gonzenbach, Petite retrospective», Musée des beaux-arts Le Locle, 2006, p.VI
(2) http://ge.ch/culture/oeuvres-du-mois/2011-07/christian-gonzenbach
(3) Christian Gonzenbach à propos de l’installation réalisée à la Galerie C, à l’occasion de l’exposition «INVERSO».
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Born in Geneva in 1975, Christian Gonzenbach lives and works in Geneva.
After studying biology, he attended the Geneva University of Art and Design (HEAD), during which time he took up a residency in Japan. He completed a Master's degree at Chelsea College of Art and Design in London in 2005. Christian Gonzenbach has been teaching at the HEAD since 2001, alongside his work as a visual artist.
Christian Gonzenbach's work is characterised by its ability to give rise to new forms: by turning the object away from its primary state, he infuses it with a new dimension while retaining its intrinsic qualities. The artist's experimental work ingeniously explores incongruous materials:
"Using his skills as a ceramist as a starting point, he tends to create forms through the imprint, more or less altered, of others. The result is a testimony to an era, say our own, that it is up to us to decode(1)".
"By taking his subjects in reverse, by taking pleasure in defining them in a hollow way, Christian Gonzenbach surprises the viewer with the feeling of familiarity that emanates from his works, which is unsettling because it is barely perceived and is immediately contradicted by shifts of various kinds: materials, scales, inversions". (2)
"The materials he uses are alchemical: cast metal (aluminium, lead, tin), coal, cement, polystyrene, sulphur and plaster. Christian Gonzenbach's pieces engage in a dialogue with space, trying like us to find their place between too much and too little." (3)
Christian Gonzenbach's work has earned him a number of awards (Bourse Berthoud, Bourse Lissignol, Prix Irène Reymond, Swiss Artist in Lab) and has been exhibited in many institutions: "Christian Gonzenbach, petite rétrospective", Musée des beaux-arts Le Locle (2006); Abbatiale de Bellelay (2009); "C'est la vie! Vanités de Caravage à Damien Hirst", Musée Maillol, Paris (2010); "Oligoneoptera", Museo Cantonale d'Arte Lugano (2011); "Occam's Razor", Ferme-Asile Sion (2012); "La Jeunesse est un art", Aargauerkunsthaus, Aarau (2012) ; "Blow Flies", Photoforum Pasquart (2013) ; "Bulbfiction", Centre d'art contemporain, Yverdon (2013) ; "Fire It Up! "Dienstgebäude, Zurich (2013); "Experimenta 13", Basel (2013) ; "A contrario", Musée des beaux-arts, La Chaux-de-Fonds (2013-2014); "Art Môtiers 2015", Môtiers (2015); "Making things", Kunsthalle Arbon (2016); "La chute de Rome", Château de Gruyères (2016); "Fuego", Musée de l'Ariana (2017); "Metamorfosi", Museo d'Arte Mendrisio (2017); "Cosmos", Palais de Rumine (2018); "Museum des Menschheit", Kunsthalle Arbon (2018); "Extraordinaire!", MUDAC, Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains, Lausanne (2020); "Lebensformen", KIT, Karlsruher Institute für Technologie (2020); "Wild water", Museum d'Histoire naturelle de Neuchâtel; "La sculpture suisse depuis 1945", Arguer Kunsthaus, Aarau (2021); "Goodbye", Art Môtiers (2021); "Toucher terre", Fondation Villa Datris (2022); "Melting Pot ou comment changer du plomb en or", Centre d'art contemporain Yverdon (2022); "Mutations textiles et céramiques", La Ferme des Tilleuls (2022); "L'art de la préfabrication : une culture locale", Pavillon Sicli, Geneva (2022).
