Galerie C
Neuchâtel
Paris
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Klasse Valérie Favre Berlin (Teil II) 27.10-22.11.22

Archiv Sander|Schaal, Calman, Hyejin Ha, Frank Jimin Hopp, Hanna Kaminski, Nina Lamiel Bruchhaus, Charlotte Lichter, Pia Maier, Philipp Schwinning, Mascha Serga, Laura Suryani Thedja

Avec la participation
de Valérie Favre


Klasse Valérie Favre, Berlin, Teil II.
Nous écrivons ici second acte, alors même que nous ne savions pas qu’une suite adviendrait lorsqu’en 2013 nous avions accueilli les étudiant·es de l’époque.
Bien sûr, il a fallu réfléchir à un titre: très rapidement, Valérie a dit « Teil II ».

Retour au théâtre, à son language et pas seulement. Lors de notre visite à Berlin, nous sommes entré·es dans cette classe avec la perception subite qu’il s’agissait, certes d’individus avec leur pratique personnelle, mais bien au-delà de l’individu, nous avions affaire à une troupe. Ne vous méprenez pas, vous ne trouverez pas un langage lisse et uniforme. Il n’est pas question d’homogénéité ni dans l’esthétique ni dans la plasticité du travail artistique. Alors quoi ?

Ce qui élève la classe au rang de troupe relève d’une énergie commune. La survie de chacun dépend de la présence, de la proximité et de l’activité de ceux qui l’entourent écrivait Claude Régy dans « Au-delà des larmes ». La classe peut dès lors se percevoir comme une matière qui se crée en continu tout en étant simultanément pétrit. Mouvement perpétuel, inertie créatrice.

On est dans une voie lactée.
Le monde est éclaté, poudreux, resplendissant.
Quelque chose a été créé.


Nous ne reviendrons pas sur l’importance du théâtre dans l’oeuvre de Valérie Favre. Nous ne ferons que nous en approcher. Rendre compte que ce qu’il se joue au sein de l’exposition n’est pas une pièce, ni un acte, encore moins une répétition.

L’exposition est le lieu de toutes les 12 présences conviées: Calman, Hyejin Ha, Frank Jimin Hopp, Hanna Kaminski, Nina Lamiel Bruchhaus, Charlotte Lichter, Pia Maier, Philipp Schwinning, Finja Sander, Daniel Schaal, Mascha Serga, Laura Suryani Thedja.
On peut alors songer, s’interroger sur l’énoncé final: avec la participation de Valérie Favre ?
C’est une voix qui prolonge et nourrit le corps collectif de la classe, qui guide la troupe, lui fait sentir ce qu’elle est ou n’est pas.

La galerie devient ainsi une destination d’accueil à l’usage de jeunes artistes tenté·es de mettre à l’épreuve l’autonomie de leur production plastique, en regard à ce qui leur a été susurré par leur professeure, Valérie Favre.

Jeudi 27.10.22, de 18h à 20h - Vernissage
Mercredi 02.11.22, 18h
- Visite guidée de l'exposition en partenariat avec la Société des Amis des Arts

Téléchargez le dossier des artistes: à venir

Références:
1 Claude Régy, Écrits (1991-2011), Besançon: Les Solitaires Intempestifs, 2016.